Programmation culturelle

Banquets du livre, rencontres de librairie, expositions, concerts, spectacles, séminaires, ateliers... L'agenda d'une riche programmation culturelle tout au long de l'année.

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AGENDA

Vendredi 29 nov. à 21h et samedi 30 nov. à 20h
Cirque minimaliste
Mentir lo Mínimo
Cie Alta Gama

Vendredi 29 novembre | 17h
Rencontre de librairie
Francis Tabouret
Traversée (P.O.L., 2018)

Samedi 7 décembre | 17h
Rencontre de librairie
Félicien Faury
Des électeurs ordinaires (Seuil, mai 2024)

21 novembre - 15 décembre
Résidence d'autrice
Anne Baraou
Lauréate de la résidence croisée Nouvelle-Aquitaine/Occitanie 2024

L'autrice néo-aquitaine Anne Baraou est en résidence à Lagrasse pour son projet de bande dessinée Les Gencives. Cette résidence croisée est issue d’un accord entre ALCA Nouvelle-Aquitaine et Occitanie Livre & Lecture

« Notre précédent roman graphique (avec Vincent Vanoli au dessin) était basé sur des personnages se sentant rejetés. Pour ce nouveau projet, j’aimerais explorer comment un paysage peut engendrer une combinaison de sentiments opposés au point de dérégler la distance émotionnelle que nous pouvons avoir avec notre environnement et avec ceux qui nous entourent. En partant d’un lieu singulier, va se développer une histoire dramatique dans cet endroit pittoresque qui semble tout faire tourner au drame. La nature y est grandiose et propice à l’émerveillement. Mais avec des animaux féroces et venimeux, des falaises, des gorges, de sombres grottes marines sombres, des vagues froides et des varechs géants... La folie guette. »

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Anne Baraou se passionne très jeune pour l’écriture, les dialogues et les structures narratives. Elle n’a jamais cessé de mettre en rapport des mots et des images sous diverses formes, dont une bande dessinée en trois cubes non ordonnés qui lui a valu d’entrer à l’OuBaPo (Ouvroir de bande dessinée potentielle, sur le modèle de lʼOuLiPo), des strips numériques façon machine à sous, un jeu de domino en bande dessiné, des épisodes de dessins animés ou des textes illustrés, parfois pour enfants. Elle allonge régulièrement la liste de ses collaborations, appréciant particulièrement le travail en duo. Surtout connue pour ses dialogues d’humour de vie quotidienne (Une demi-douzaine d’ellesLes PlumesCul nul), elle a récemment publié un roman graphique aux tonalités plus sombres avec une touche de fantastique.

Anne Baraou reçoit le soutien d’ALCA Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie Livre & Lecture, dans le cadre de la résidence croisée Nouvelle-Aquitaine/Occitanie, pour son séjour d’écriture porté par le Centre culturel Les arts de lire – Abbaye médiévale de Lagrasse

Photo © Anne Baraou

1er décembre - 15 décembre
Résidence d'autrice
Laure Catherin

 

Après une première résidence à Lagrasse en mars dernier, Laure Catherin revient pendant 15 jours pour continuer son projet d’écriture, restitution littéraire de ce qu’elle a trouvé en chemin au cours d’une année de recherche, de travail d’entretien et d’immersion autour de l’accouchement, de l’acte de « donner naissance ».

« Le moment de l’accouchement du point de vue de tous ses protagonistes est une expérience de l'inconnu. Ambivalente et irréversible. Qui tend un miroir sur les métamorphoses du paysage autour en éclairant les champs de forces et d'enjeux qui se télescopent au moment d'une naissance. Et qui questionne notre rapport à l'inconnu et au vulnérable.

Mon projet d’écriture est une sorte de « carnet de sérendipité », dont la forme sera au croisement de plusieurs genres : poème dramatique et journal. »

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Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en bâtiment, Laure Catherin intègre en 2012 l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Bretagne. Elle commence à écrire en 2013. Assez rapidement elle s’intéresse au jeu théâtral dans d’autres langues, en partant travailler en anglais sur Shakespeare à la Central School of Speech and drama et à la Bristol Old Vic Theater School, et sur Büchner en allemand à la Ernst Busch à Berlin. Elle enrichit ce travail de recherche sur la langue et sur la musique en s’initiant au rap avec D’ de Kabal. 

Depuis 2015 elle travaille en tant qu’actrice et metteuse en scène. C’est au sein de sa propre compagnie LaDude qu’elle écrit son premier texte Béquille/Comment j’ai taillé mon tronc pour en faire des copeaux. En 2022, elle écrit et crée Howl2122, une performance poétique sur l’expérience traversée par les étudiant.es des universités pendant l’année de pandémie. Son texte est édité aux éditions Koïné. Elle travaille actuellement en collaboration avec Christophe Grégoire sur l’Accouché(e), troisième création de la compagnie LaDude.

Photo © Natacha Lamblin

Vendredi 29 nov. à 21h & samedi 30 nov. à 20h
Cirque minimaliste
Mentir lo Mínimo
Cie Alta Gama
 

Mentir lo Mínimo s’inspire du courant minimaliste et propose au public une création intime et épurée, qui cherche à se débarrasser de tout ce qui n’est pas nécessaire et parle du voyage de ces trois corps sur la scène : la femme, l’homme et le vélo. Et quel est le minimum ? Le minimum est le propre corps dans lequel on vit et la relation que chacun entretient avec son corps. Est-ce confortable pour vous ? Le changeriez-vous ?

Un concert sera proposé par l'association Artkissonn’ le samedi 30 novembre à 21h30, à la suite du spectacle.

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Auteurs et interprètes : Amanda Delgado et Alejo Gamboa | Mise en scène : Alejo Gamboa | Musique : Pere Vilaplana et Amanda Delgado | Création Lumière : Ismael Fernández et Alta Gama

Coordonné par la Verrerie d’Alès – Pôle National Cirque, avec le soutien du département de l’Aude. Proposé par la Communauté de Communes de la Région Lézignanaise Corbières et Minervois, en partenariat avec l’association Artkissonn’

Réservations auprès de la Communauté de communes


Tout public à partir de 8 ans
Durée : 1h
Photo © Sonja Zantedeschi

Vendredi 29 novembre | 17h
Rencontre de librairie
Francis Tabouret
Traversée (P.O.L., 2018)
 

En écho au spectacle Mentir lo Mínimo.

Francis Tabouret exerce un curieux métier : il est convoyeur d’animaux à travers le monde... En avion, en bateau, il veille au bon acheminement de chevaux, principalement, mais aussi de moutons, de vaches, de taureaux... Le voyage dont il est question ici a eu lieu fin 2014, à bord du porte-conteneurs Le Fort Saint-Pierre et le texte raconte le quotidien du narrateur et celui des animaux dont il a la charge, de la nourriture à la santé. C’est une observation de tous les instants. Et puis il y a la vie à bord, l’équipage, la place respective des uns et des autres, les rituels, les préséances.

Francis Tabouret a travaillé avec le Théâtre équestre Zingaro et la compagnie de cirque Baro d'evel. Il écrit actuellement un livre sur le cirque.

Entrée libre et gratuite
Photo © Hélène Bamberger 

Samedi 7 décembre | 17h
Rencontre de librairie
Félicien Faury
Des électeurs ordinaires
(Seuil, mai 2024)

Une enquête de terrain en Sud-PACA auprès des « Français moyens » qui votent RN, qui éclaire par le bas la normalisation sociale du racisme.

Ils sont artisans, employés, pompiers, commerçants, retraités…, ils ont un travail ou un statut stable, parfois des fins de mois difficiles, n’ont pas fini de payer leur maison, mais « ça va ». Et quand ils votent, c’est pour le RN. Le sociologue Félicien Faury a partagé le quotidien de ces électeurs en région Sud-PACA, berceau historique de l’extrême droite française, de l’automne 2016 à l’été 2022, d’une élection présidentielle à l’autre. Il a écouté leurs colères, leurs enthousiasmes et leurs craintes, essayé de comprendre comment ils se représentent le monde social qui les entoure, leur territoire, l’action de services publics, leurs voisins, et pourquoi ils éprouvent plus de hargne contre la famille arabe qui accède au logement social que contre les yachts et résidences secondaires des ultra-riches. Son enquête éclaire ainsi la normalisation du lepénisme « par le bas », par des portraits concrets et des récits incarnés. Pourquoi ceux qui se qualifient eux-mêmes de « Français moyens » en viennent-ils à adopter l’extrême droite comme une option politique légitime et désirable ? Souvent qualifiés d’antisystème, ils s’appuient au contraire sur un sens commun, vécu comme majoritaire, et qui est structuré par le racisme. Et s’ils protestent contre les inégalités qu’ils subissent, c’est bien au nom d’une norme à laquelle ils revendiquent d’appartenir.

Entrée libre et gratuite
Photo © Astrid di Crollalanza

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